match amical Sancoins par J.Guyot
Problème de joueurs ?
Dernier week-end avant la reprise du championnat avec un déplacement à Sancoins pour un match amical. Pour couper court à toutes tergiversations sur la forme du terrain, non, à Sancoins le terrain est comme partout ailleurs, rectangulaire, avec des poteaux de coins !
Rendez-vous à 13H30 au point de ralliement traditionnel et... Abondance, Opulence le parking est plein tous les joueurs ont répondus présent ! Bon après un rapide coup d'oeil je vois des cars ?!? trois voitures, et cinq joueurs. Cinq joueurs c'est peu mais c'est déjà ça et puis ya les gars de Moulins. Rapide conférence téléphonique entre le président et l'entraineur, résultat huit moulinois. Je me souviens de mes cours de CE2, 8+5=13. Bon vous me direz ya un problème et bien non, plein de ressource nous commençons à orchestrer un détournement de joueurs footbalistiques qui passait par là. On a failli en avoir un. Mais pas besoin de cela Yohan y va directement et les deux Kévin y vont aussi.
Donc 16 joueurs, un entraineur, un secrétaire et un soigneur, Opulence vous dis-je.
Arrivé à Sancoins et là nous déchantons les deux Kévin ne viennent pas. Généreux Sancoins nous prête un joueur et,comme nous sommes gentlemen nous leurs laisserons quelques portes ouvertes en défense.
Remise des maillots après avoir tiré son numéro dans la casquette du coach. Un petit échauffement pour ne pas griller ses cartouches et la galère varennoise se met en branle pour attaquer le match. Faut dire que dans les premières vingt minutes les galériens souquèrent fermes et monopolisaient la moitié de terrain sancoinaise. Les attaques fusent de partout, Julien recalé en dix pour l'ocasion relançe tout à la main, la faute à son pied bot. Sur une attaque des locaux la défense, morte de faim met la pression sur l'attaque et récupère la balle par Jérome qui cavalcade à travers le pré mais se fait rattraper. L'action rebondit et arrive en la possession de Benoît. Celui-là même qui, quelques mois plus tôt, c'était fait remarquer par son coup de pied Shaolin en demi finael, retente l'affaire, connaissant le loustic ses coéquipiers reculent de dix bon mètres pour réceptionner le cuir. Mais stupéfaction le ballon part en l'air et devant ! Mais attention le bougre pas peu fier de son coup de pied le suit, récupère la balle et s'en va marquer au nez et à la barbe des défenseurs et devant ses coéquipiers médusés ! Nous avions oublié qu'il avait passé un stage de perfectionnement au Tibet cet été.
En revenant se placer il remercia un Bouddha alors après savoir lequel, il faudra demander à l'intérressé. Ratnasambhava - le Bouddha jaune – signifiant "celui qui produit des joyaux" ou alors Amoghasiddhi - le Bouddha vert sombre – signifiant "succès infaillible".
Score 0-5
Pour l'occasion vu que nos buteurs nous faisaient défaut Jonathan pris le but et malheureusement pour lui nous ne le laisserons pas botter cette année lors du championnat.
Reprise du match et nous avons pu admirer les crochets de l'arrière local qui assit plusieurs défenseurs et marqua un essai non transformé.
Score 5-5
La mi-temps arrive à point nommé après un second essais de Sancoin. Score 12-05
le coach de Sancoins fait tourner l'effectif, nous non, sûr de nos forces, mais on sent poindre une petite voie d'eau dans le fond de la galère varennoise.
Reprise du match et les varennois rattaquent pied au plancher, en jouant tout à la main après s'être rendu compte que l'on ne trouvait pas une touche au pied. Et on écoute toujours son capitaine !
La voie d'eau se fait de plus en plus grande et nous n'arrivons plus à écoper aussi vite que l'eau rentre. Nous atterissons dans les 40éme rugissant et prenons des déferlantes de travers qui risque de faire chavirer le navire. Un essai, deux essais, trois essais,... On décroche les canots de sauvetages et on jette les femmes et les enfants par dessus bord.
L'arbitre voyant l'avarie prendre une trop grande ampleur nous jette une bouée de sauvetage. Il veut arrêter le match avant son terme, moi, en bon capitaine, lui répondi qu'étant capitaine de cette galère je ne laisserais pas mes hommes sortir la tête basse. S'il faut mourrir noyé, nous mourrons noyés mais dignement ! Juste après nous tombons dans un creux de dix mètres avec une vague de trente mètres de haut, prenons d'autres essais, perdons un pilier, demandons les mêlées simulées. Mais ce qui reste de la galère flotte encore.
La preuve cette attaque des trois-quarts qui fit tourner la tête à la défense qui s'échoua à quelques mètres après une mauvaise transition entre Julien et Jérome. Ou encore Maxime qui s'isola à deux mètres de la ligne adverse.
L'arbitre siffle enfin la fin de notre calvaire sur le score anecdotique de 53-5 mais nous sommes sortis sous les applaudissements... de l'équipe adverse.
La semaine prochaine trêve de plaisanterie les choses sérieuses commencent avec un déplacement à Pérignat pour la première journée de championnat.
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