Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
asv rugby
Archives
1 avril 2012

Concours Apicole

Vous connaissez l'histoire du Concours Agricole ? Ça vous a plu, hein, vous en demandez encore ? Alors écoutez l'histoire du concours Apicole.

                                                           IMGP7957

 

Alors voila ça se passe toujours 15 jours avant Pâques. Varennes change de visage, la ville est en effervescence et nous, comme des midinettes de 12 ans allant à leur premier rendez-vous. Vite, l'entrainement est avalé, une douche un peu de sent bon et surtout changer ma main droite, prendre ma main à vaches pour l'occasion. Pour une fois que je peux mettre des mains au cul sans prendre de baffes.

 

21h15, ça sent l'oestrogène à plein nez, on est dans la place, dans le harem de Jocko Besne. Voir toutes ses peaux de vaches intouchables, aguicheuses, nous lancer des oeillades. Leurs croupes, incendiaires, à vous pervertir un saint. D'ailleurs l'Abbé Taillère a viré sa cutie. Il a délaissé Dieu et ses petits enfants pour se tourner vers Noé et son arche. Vous me direz, il n'a pas totalement tourné le dos à sa foi car ces filles et garcons ont tout au plus 2-3 ans. Nous nous refusons à succomber, du moins pas tout de suite. Se laisser désirer, en attendant allons s'abreuver. Pim pam, les giboulés de mars sont bien là, rouge, blanc, rosé, bière et champagne.

Du coin de l'oeil j'observe, le galbe de la jambe est parfait, une descente de rein à vous faire pâlir un skieur, la fesse haute et bien rebondie, c'est sure elles n'auront pas de problème cet été sur la plage. On part faire notre tour, ces chiennes attachées le sentent, de nouveaux mâles sont là. Elles s'excitent, nous lancent des regards implorant, tirent sur leurs chaînes, gémissent. Et là, au détour d'un panneau le charme opère. Vous l'auriez vu, jeune jouvencelle blonde très pâle voir blanche, regard d'ambre, une bouche qui vous prédit le paradis. Ses jambes élancées et musculeuses, une descente de rein à n'en plus finir mais qui finit tout de même sur un cul, deux fesses rebondies. Parfaite. Je m'approche, lui touche l'échine, elle frissonne.

Le courant passe, elle s'appelle 234, original, je lui demande d'où elle vient, de Saint Pourçain sur Besbre, qu'il y fait bon vivre là bas. Sa voisine jalouse lui pisse dessus, je m'insurge, quelle éducation ! Nous débattons, de la boucherie, des présidentielles, de la relativité d'Einstein. Elle pense que sa théorie tiendra encore longtemps. Mais quand même un neutrino a dépassé la vitesse de la lumière ! Cela remet tout en question. Elle me dit que c'était un cable USB qui était mal branché et qui, du coup a faussé la donné. C'est impossible, même un cable en 2.0 ne peut pas aller plus vite que la lumière, même si c'était cablé avec de la fibre optique comment veux tu que l'information aille plus vite que le neutrino qui va plus vite que la lumière ? Elle me regarde, me répondit Meuh. Au pire si Han Solo était là avec son vaisseau il pourrait faire la course avec ce neutrino sur une distance de 3 parsec avec une vitesse de 0,3 au dessus de celle de la lumière. Là je vois bien qu'elle a décroché. L'ambiance se tamise, les lumières s'éteignent. On vient me chercher, faut que l'on se casse les gardes du harem ont eu vent de notre présence, ils nous cherchent. Je lui promet de revenir la délivrer, demain.

 

Nous voilà dehors 1 heure du mat, bon on va au troquet d'en bas préparer notre soirée de demain, car c'est demain que le concours commence, réellement. Arrivés sur site, on opère on se met d'accord avec le tenancier. Faut qu'il passe du carolin sur cette piste, je veux que ce soit nickel pour demain que je puisse glisser sur les genoux sans accroc. Je prend les dimensions de la piste pour pouvoir faire mes pas à la Travolta. Là à cet endroit du bar j'ai une vue d'ensemble pour pouvoir débusquer les galinettes cendrées. Parfait, tout est prêt, du coup on goûte le produit local. En chemin on a trouvé un petit garçon tout perdu, Fred il s'appelle, il ne sait plus où il habite. Avec Arnaud on le prend sous le bras le réconforte. A 6 heures du matin on le remonte, vous l'auriez vu allant de droite à gauche regardant le nom sur les sonnettes pour essayer de retrouver sa maison.il s'entrave, nous le relevons, lui époussetons la poussière sur les genoux. Perdu, du coup je le ramène à la maison mais par contre faut qu'il dorme avec Arnaud. 5 minutes plus tard j'entend un grand bruit. Je ne veux même pas savoir qui a voulu faire quoi avec qui.

 

11 heures, Thomas nous appelle, le trémolo dans la voix :

  • "On a gagné !

  • Quoi ?

  • On a gagné, notre vache, elle a le premier prix. Faut venir on va fêter cela.

  • C'est laquelle ?

  • La 234.  "

 

J'ai du goût quand même. Pas le temps de prendre une douche on y retourne. Retour dans le harem, on sabre le champagne, on se prend en photo avec, on l'embrasse, une petite main au cul au passage, elle ne s'offusque pas... La journée va être longue. Guillaume est fier elle va se vendre à un bon prix. Après avoir étanché notre soif et celles à venir on sort de l'abreuvoir. On retrouve Mathieu, tombe sur Loïc, on se teste à la massue, forcément Mathieu gagne et moi j'ai failli me faire mettre K.O. par le retour de massue. Avec Arnaud on relate notre fin de soirée, notre petit chaperon rouge, a retrouvé ses esprits sa femme et sa maison. Blaz leur dit qu'il y avait du monde en boîte, on était plus de deux milles, je n'en vit que deux.

Nous cherchons Sylvestre pour négocier comme chaque année une moisse-bat ou un tracteur pour tondre la pelouse. Pas là, on fait trois fois le tour, non, bon qu'est ce que l'on va faire de cette valise diplômatique ? On va faire marcher le commerce local.

Le soleil encore haut darde ses rayons et les petites butineuses que nous sommes allons nous abriter sous une sorte de coquelicot pour se sustenter de son nectar. Le patron de l'estanquet s'inquiétait de ne pas nous voir arriver, il est 15 heures. Il a fait livrer 10 futs de bières. Nous lui montrons notre valise, ses yeux scintillent, il nous reçoit comme des coqs en pâte. On ne partira que lorsque nous les auront tous bus. Tiens c'est la mienne, la tienne, la sienne, celle du patron, on ne part pas sur celle du patron, de toute façon on ne comptait pas partir. D'autres butineuses s'attelent à ce coquelicot certaines de passage, d'autres à demeure. L'essaim grandit. Quelqu'un prospose d'aller voir ailleurs, pas fou non, on ne va pas s'hasarder ailleurs au risque de ne rien trouver. Julien est la avec madame. Il a même emmener des personnes de son village, Albi, à cet instant on entre dans une autre dimension, des -eing s'insèrent dans les conversations et ponctuent les phrases.

22 heures, il fait nuit les loups sont sortis, les docteurs Jekyll laissent leurs places aux détriments des Misters Hyde. Nous allons enfin manger au grand soulagement de ces dames. Le coquelicot s'était refermé de toute manière. Après 25 carafes de rouge et rosé et deux tonneaux de cognac, nous allons nous dégourdir les pattes, concours de tir au but, je n'ai toujours pas gagné. Nous traversons l'atlantique pour aller aux states et plus précisément au Manhattan. Nous prenons nos quartiers et avisons du potentiel de la soirée. Là bas vers l'estrade y a un coin à galinettes. Je vois une galinette, deux outardes, une caille et, non, c'est beaucoup plus gros que cela, une poulette. Je me lance, parade nuptiale du paon, je fais la roue et pan ! Raté, elle est vive, c'est de la sauvage. Pas grave elle reviendra. Autre proie, autre approche :

  • Bonsoir,
  • Bonsoir,

et là je lui met les doigts dans les yeux. 

  • je vois que mon charme t'as tapé dans l'oeil, aveuglé même.

  • Putain mais il est con ce type,

Elle essaye de me gifler mais comme elle n'y voit rien me manque et elle part en courant au toilette. Je me dis qu'elle est partie se remaquiller et qu'elle reviendra me voir après. Mais après une heure j'ai du me faire une raison. Arnaud quant à lui est sur un coup, il sent qu'il va conclure, il va au toilette et s'enfile une bonne rasade de pousse mousse, pour l'haleine. Putain mais cela mousse vachement, la fille s'enfui en criant "un enragé il a la rage."

Dernière tentative sur une caille qui tianque. On discute un peu et là au détour d'une conversation anodine je lui lance la phrase de tueur, elle ne s'en relèvera pas : "tu sais que ta mère est une voleuse ? Elle a volé les deux plus belles étoiles du ciel pour les mettre dans tes yeux. "

elle se met à fondre en larme, c'est dans la poche bonhomme, t'es un putain de serial lover.

  • Faut pas te mettre dans cet état ce n'est q'un compliment.

  • Non, c'est pas ça mais c'est ma mère elle est vraiment en prison.

  • Oh putain, pour tes yeux, je pensais pas que c'était possible.

  • Pauvre con, en plus t'as même pas vu mais j'ai un oeil de verre.

  • Ah ouais maintenant que tu le dis c'est vrai que quand tu tourne la tête il ne s'arrête pas. Bon ben je vais te laisser. Salut.

 

Goujat, oui je sais. Thomas quant à lui a du succès dans les affaires. Il est submergé de SMS sulfureux de femmes qu'il ne connait pas. Sa réputation de furet sachant prendre les trous, les gros comme les petits a dépassé les limites de Varennes. Le clou du spectacle, assis au comptoir sirotant mon verre une main se pose sur mon épaule, putain elle vienne me débusquer dans ma tanière, je tourne la tête, un vieux barbu. Stupeur.

  • Salut (et je retourne à mon verre)

  • Salut toi, dis donc ça te dirais que je te tâte la prostate.

Je recrache le contenu de mon verre et me tourne vers lui.

  • La proposition est alléchante et ne manque pas de ... doigté mais j'attendrai mes 50 ans pour savoir si ma prostate se porte bien.

Du coin de l'oeil je cherche de l'aide et tiens fermement mon verre, au cas où, mais il n'insiste pas et s'en va. Bon il est temps de rentrer, de toute façon la night box ferme. Il est, je ne sais pas quel heure il est, je ne sais pas s'il fait encore nuit. Enfin encore une nuit sans rêve.

On est dimanche, réveil 12 heures je m'approche de la brosse à dent. Les poils fondent, ah oui quand même, on a bien chargé la mule hier. Dernier tour d'honneur au concours on retourne manger un bout de boeuf, dernière bise aux vaches, adieu les filles.

 

Vivement l'année prochaine, je n'ai pas eu le temps de tout faire cette année.

 

Publicité
Commentaires
I
Thomas quant à lui a du succès dans les affaires. Il est submergé de SMS sulfureux de femmes qu'il ne connait pas. Sa réputation de furet sachant prendre les trous, les gros comme les petits a dépassé les limites de Varennes. <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> <br /> espece de PORCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCCC
asv rugby
Publicité
Derniers commentaires
Publicité